Le contrôle et la surveillance de la culture de la sécurité alimentaire sont plus que jamais au cœur des préoccupations des entreprises alimentaires. Q-DNA, un projet d’innovation que nous menons en collaboration avec UGent et Flanders’ FOOD, fait passer la gestion de la sécurité alimentaire dans l’industrie alimentaire à un niveau supérieur. Grâce à Q-DNA, nous pouvons commencer à mesurer la culture de la sécurité alimentaire au sein d’une entreprise d’une manière concrète et scientifiquement étayée et la rendre tangible. Sur cette base, il est possible de prendre les mesures nécessaires pour commencer à améliorer et à optimiser cette FSC. De cette manière, l’organisation peut développer une FSC forte qui se propage dans toute l’organisation, du PDG au magasinier.
Au sein de Q-DNA, nous distinguons 3 étapes. Nous allons les expliquer plus en détail.
Nous commençons par l’enquête. Nous étudions l’état de la culture de la sécurité alimentaire au sein d’une organisation, tant au niveau organisationnel qu’au niveau personnel. Pour ce faire, nous utilisons divers questionnaires scientifiquement fondés, une collecte de données sur place et des entretiens avec la direction. Il est important de veiller à ce que tous les niveaux de l’organisation soient impliqués dans ce processus.
Sur la base des réponses obtenues (à chacune desquelles nous attribuons une valeur numérique), nous obtenons une vue d’ensemble de la manière dont la culture de la sécurité alimentaire est intégrée dans l’ensemble de l’organisation. Nous pouvons donc voir clairement où se situent les domaines à améliorer.
La deuxième étape consiste à intégrer ces données et à préparer une analyse des écarts. Comme indiqué dans l’étape précédente, l’enquête nous donnera une image claire de l’état de la culture de la sécurité alimentaire au sein de l’organisation. Nous pouvons alors commencer à utiliser ces données pour déterminer les domaines à améliorer. Sur la base d’une analyse des écarts, nous examinerons la situation actuelle et les objectifs à atteindre à l’avenir.
L’analyse GAP garantit que nous avons une vision claire des mesures à prendre pour atteindre le niveau souhaitable de culture de la sécurité alimentaire.
Dans le prolongement de l’étape précédente, nous arrivons à la dernière étape, celle de la définition et de la mise en œuvre des stratégies d’amélioration. Au cours de cette étape, nous déterminerons réellement les mesures à prendre pour améliorer la culture de la sécurité alimentaire au sein de l’organisation. Comme nous l’avons déjà expliqué, cela dépend de la recherche (points de douleur potentiels) et de l’analyse des écarts (où nous testons l’état actuel par rapport à l’état souhaitable). Le succès de ces stratégies dépend du soutien de l’ensemble de l’organisation. De la direction aux employés, il incombe d’apporter les améliorations nécessaires et de transformer les stratégies en améliorations réelles.
Bien entendu, il est également possible de reprendre le cycle au fil du temps pour examiner si la culture de la sécurité alimentaire s’est améliorée et si les stratégies ont été correctement mises en œuvre et ancrées.