
SA Corman, acteur de référence dans la production de beurre et de matières grasses laitières, a récemment franchi une étape importante dans sa démarche qualité. Grâce à l’outil Q-DNA, développé par l’Université de Gand (UGent) et déployé par Normec Foodcare, l’entreprise a pu mesurer de manière objective la maturité de sa culture de sécurité des aliments. Retour sur ce projet structurant avec Luc Hendrick, Directeur Qualité chez SA Corman.
C’est à l’initiative du Comité de Direction que le projet a vu le jour dans le but d’évaluer objectivement la maturité de la Food Safety Culture. « Un peu à l’image de Great Place To Work, il s’agissait de mesurer comment nos collaborateurs, à tous les niveaux, perçoivent et intègrent la mission de produire des aliments sûrs et sains pour le consommateur », explique Luc Hendrick.
Pour cela, SA Corman a choisi de faire appel à Normec Foodcare. Leur statut de distributeur officiel de la méthode Q-DNA, issue d’une recherche universitaire solide par l’UGent, a joué un rôle clé dans cette décision. « Nous avons tout de suite eu confiance. L’approche de Normec est structurée, rigoureuse, factuelle. Le tout dans un respect total du planning convenu », poursuit-il.
Parmi les points marquants du projet, Luc Hendrick cite d’abord le très haut taux de participation, garantissant une excellente représentativité. « Tous les niveaux hiérarchiques ont été impliqués, ce qui a permis une analyse croisée à la fois organisationnelle et individuelle, sur plusieurs dimensions. Autre atout : la possibilité de répéter l’enquête dans le temps, pour suivre l’évolution de la culture. »
« Normec Foodcare combine une base scientifique solide avec une approche rigoureuse et fiable »
Cette large participation a permis de mettre en lumière plusieurs constats positifs. Les collaborateurs sont perçus comme compétents, avec peu de besoins en formation, ce qui renforce la confiance dans les processus internes. « Un autre enseignement marquant a été le besoin, désormais clair, de rendre notre mission et stratégie plus lisibles en interne », ajoute Luc Hendrick.
Les résultats de l’enquête ont été présentés à l’occasion de la revue de direction de février 2025. Quatre des six axes d’amélioration identifiés ont déjà été traduits en objectifs individuels, ancrant ainsi la culture sécurité dans le quotidien de l’entreprise. « Certains résultats nous ont surpris positivement, d’autres ont objectivé nos intuitions. Dans tous les cas, cela nous a permis d’avancer. » Ce projet n’a toutefois pas été exempt de défis. « Seule ombre au tableau : la complexité du rapport final, très riche en données chiffrées, qui peut compliquer sa lecture pour les non-spécialistes », précise Luc Hendrick.
SA Corman prévoit de renouveler l’analyse d’ici un à deux ans, afin de mesurer l’impact des actions mises en œuvre et d’ajuster sa stratégie. « Sur une échelle de 1 à 10, je donne un 8 à ce projet. C’est un outil puissant, qui structure une démarche autrement difficile à objectiver », conclut Luc Hendrick.
Son conseil aux entreprises qui hésitent encore : « Lancez-vous, mais préparez bien la communication autour de l’enquête, notamment concernant le questionnaire en ligne. Et surtout, accueillez les résultats avec ouverture, même quand ils pointent des axes d’amélioration. »
Le projet Q-DNA a permis à la société SA Corman de mettre en lumière ses forces, de cibler ses axes d’amélioration et de structurer une véritable stratégie de la Food Safety Culture. Grâce à la collaboration rigoureuse et bienveillante de Normec Foodcare, cette démarche devient un levier stratégique au service de la qualité.